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vendredi 15 mars 2013

Prélude au Trône de Fer, George R. R. Martin

Tarriii, tarri, ta-taaaa...
...
Nous, légitimes possesseurs du blason d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure engrelée de gueules, et sis en ce septuaire de la paroécia de Balmario, diocésis Tolosa, avons décidé ce jour d’hui et par devant nos
Seigneuries et le Grand Septon lui-même, d’engager céant la noble tâche, trop longtemps retardée, de compulser assidûment tous les écrits relatifs à la légendaire geste du Trône de Fer.

F
ilius Patris Pougnus


Voila, c’est fait, je me lance... On me rebattait les oreilles avec
ce putain de Trône de Fer depuis des années. Je ne voulais pas céder, tel un agrégat de certitudes imbéciles ; un roc, quoi.
Las, ma mie, las, la marée restera toujours plus forte que la falaise car le liquide
a pour lui le mouvement, la fluidité, le temps et Newton ; c’est l’effet éponyme : l’effet marée. Un truc usant et inéluctable qui peut se versifier comme suit :

F=G.M.m / d²

F est la capacité de résilience du roc (en newton), moi en l’occurence, où G (Gnégny) se trouve être la constante gravitationnelle égale à 6,67 x 10-11 (tout le monde te le dira), tandis que M et m définissent (en Kg) le produit des masses qui s’attirent de façon inversement proportionnelle au carré de leur distance : (Denix², donc).
C’est pas moi qui le dit, c’est la 4ème loi de la gravitation universelle décrite par Newton en 1687 ; avoue, j’pouvais pas lutter, ma chute était iné-luc-ta-ble...  

Bien, en bon garçon, et puisqu’il en existe un, j’ai démarré par le prélude au Trône de Fer...
Deux textes :

Le chevalier errant
Ça se passe avant, hein, avant tout le grand bintz proprement dit et c’est très gouleyant, très chevalerie 10-12ème siècle, c’en est même archétypal.
Le jeune et gentil géant Dunk, adoubé à la sauvette par le chevalier errant Ser Arlan de Pennytree dont il était l’écuyer tente son va-tout au tournoi de Cendregué. Hélas, après une rixe avec la mauvaise personne et avant de réussir ne serait-ce qu’à concourir, Dunk est obligé de se soumettre à un duel judiciaire...  T'inquiète, ça va être dur mais notre preux chevalier, aid
é par son écuyer l'Oeuf (jeune fils de la famille Targaryen), arrivera à se sortir honorablement de ce mauvais pas. Batailles épiques et coups fourrés sont au menu.

L’épée lige.
Où on retrouve le chevalier errant Dunk et son fidèle écuyer l’Oeuf, un ou deux ans après le tournoi de Cendregué, toujours en pérégrination à travers le royaume des Sept Couronnes.
Dans cette nouvelle, nos deux héros vont être pris dans un conflit de voisinage entre deux “Maisons”, celle de Ser Eustache Osgris auquel Dunk loue son épée et le château de la Veuve Rouge, sorte de voisine indélicate qui a détourné le cours d’eau des Osgris pour son propre compte.
Finalement, la Veuve Rouge n’est pas si “cruelle” que supposé et tout finira par s’arranger, non sans qu’au préalable notre noble Chevalier Errant n’inflige une bonne peignée à quelques méchants...

Tout cela était une bonne mise en jambe finalement
, bien que la couverture du bouquin soit à chier, tu en conviendras, farang-Targaryen.

Bon, maintenant on va passer aux choses sérieuses, taper dans le dur...
 
À moi le Trône de Fer !





Je vous suggère d'aller vous faire endouber...

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