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dimanche 17 mars 2013

Le Trône de Fer (t. 1), George R. R. Martin

Oh putain... Ce tourbillon, mes cadets ! J'en ai encore le tournis !

Je suis pratiquement à la fin du tome deux (Le donjon rouge, 73% de 1120 KB) et j’entame à peine le commentaire du premier opus. Te dire si ça m’a scotché ! Pis rappelle-toi que ce n’est pas du petit calibre qu’il a pondu l’ami George, je suppose que chaque bouquin doit titrer dans les 400 pages, au bas mot ; deux jours sans lâcher l’affaire, (ouais, j’en sais trop rien car ma couille de liseuse ne communique qu’en pourcentage de progression par rapport à des fichiers qui se déclinent en kilo-bittes... la salope !).

J’espère simplement que ça ne va pas tourner à l'autisme absolu comme à chaque fois que je peux me lâcher dans les milliers de pages d’un livre-univers particulièrement touffu.

Allez, zou, faranguette, on y va.

C’est super bien écrit, séquencé au millimètre, bourré de toponymes et de patronymes délicieusement médiévaux, d’intrigues géo-politiquement complexes adossées à une historiographie multi-millénaires très fantasy mais extrêmement réaliste, bien ficelée et étrangement familière.
C’est la valse sanglante des familles pour jucher leur champion sur le trône des Sept Royaumes qui rythme et anime cette épopée.
Les personnages sont immédiatement aimables ou haïssables, voire les deux. Je pense tout particulièrement au Lutin (Tyrion), fils d’une maison ultra-républicaine (les Lannister), nain lubrique et sympa à la langue bien pendue, tandis que sa sœur, Cersei (la Reine), donne immédiatement des envies de meurtres, sans parler de cette petite gouape de Joffrey, son couard de fils, qui lui, est carrément à gifler ! Ou encore l’adorable petite Arya Stark qui réussira, je l’espère, à retirer son Aiguille du jeux...

Et le tout, subtilement ficelé dans un emballage fantasy : les marcheurs blancs, les Autres, les Loup-garous, les corbeaux messagers, etc.
Oui, ça ne doit pas être pour rien que la Garde Noire arpente le Mur de glace depuis des millénaires. Doit bien y avoir des trucs pas catholiques, là-haut, dans le froid du Noreux ; l’hiver vient... 
Sans compter que les dragons ne sont pas loin... je sens bien (va savoir pourquoi ?) que les trois œufs de la donzelle Daenerys Targaryen, là-bas, au cœur des steppes barbaresques, y sont pas si fossiles que çà... tu vas voir le coup !

Brèfe, je me souviens que ça commence à merder pour la Main du Roi à la fin du premier tome : Jaime, le bellâtre des Lannister ouvre le bal en s’en prenant ouvertement à Ned Stark... ça pue pour le maître de Winterfell.

Pour en finir avec cette première prise du Trône de Fer, c'est exactement la même sensation que de démarrer pour la première fois des incontournables du calibre de "Dune" ou du "Seigneur des Anneaux"... 

C'est giganteste, Messer Martin ! Kolossal !

(Bon, le répétez pas, mais chuis bien contente d'avoir cédé à la force marémotrice de certains jeunes gens... qui feraient mieux de s'occuper de leurs exam', de leurs stands de bouquins miteux, ou de leurs firewalls chéris !).




Je vous demande de bien numéroter vos abattis... Grrr...

2 commentaires:

  1. Bonjour Serge,
    Oui, j'erre dans la spirale, pas facile à apprivoiser cette machine très alambiquée.
    Je me perds dans certains virages, je change de trajectoire, je tombe parfois dans le fond, mais je suis courageuse .... je l'aime quoi !

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  2. Le Spiralwebman20 mars 2013 à 11:26

    Bah alors, mon cadet, tu viens plus aux soirées…
    Lâche pas la rampe, avale ton trône de fer fissa et reviens nous voir, mon gros lapin des îles.

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