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dimanche 10 mars 2013

La danseuse de Mao, Qiu Xiaolong

Ok, ok, mon honorable camarade maoïste Patri Zounaï est à la bourre sur son Xialong. Tu l’auras compris, farang égotiste, il faut que je lui laisse un peu de marge, un peu de latitude ; c’est vrai, quoi, un jeune retraité n’a plus une minute à lui... c’est bien connu.

Bon, toutes conneries cessantes, l’inspecteur principal Chen n’a pas beau spiele dans cette affaire là. Très teutchi l’enquête ; tout ce qui touche au camarade Mao est encore assez sensible. Le pauvre Chen est méchamment jeté dans un wok “brûlant”, en conclura finement le Vieux Chasseur. Il s’agit d’empêcher l’exfiltration de certains documents peut-être dangereux pour le parti, offert par Mao à sa maîtresse Shang (la fameuse danseuse de Mao) et dont la petite fille aurait hérité. Tout remonte aux années 40. La dernière femme du Grand Timonier (Jiang Qing) était une vraie salope et n’a jamais hésité, dès qu’elle en a eu le loisir, à pratiquer ses propres purges dans l’entourage des concubines délaissées par son impérial époux.  La pauvre Shang a fait parti des victimes de la chienne de Mao. Sa fille Qian n’a pas eu plus de chance, quant à la petite fille, Jiao... Pourra-t-elle échapper longtemps à l’ombre du géant ?
Chen, Vieux Chasseur, Yu, Peiqin, et monsieur Gu pourront-ils éviter l’inéluctable ?

Bien, à table maintenant :

Tranches de peau de canard croustillante enveloppées de crêpes fines comme du papier, avec sauce spéciale et ciboule. [...] Et spécialité de langues de canard sous des poivrons rouges comme des collines coiffées d’érables.



Je vous demande de vous fleurdepruniétiser...

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