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dimanche 13 janvier 2013

Staline, La cour du tsar rouge (t.2) 1941-1953, Simon Sebag Montefiore

Voila, le massacre continue.
En 41, Adolphe, qui n’est plus du tout copain avec Iosseb, va s'asseoir sur le pacte germano-soviétique et mettre une grosse branlée aux ruskovs. Autant les boches sont bien rodés à la blitzkrieg, autant les troupes de Staline sont totalement désorganisées par les purges commencées en 37 et l’incurie chronique du commandement de l’armée rouge. Ça va frôler la cata et les petits kamarden vont pratiquement arriver en vue de Moscou, comme Bonaparte. Comme lui, ils seront niqués. Hostile le pays, surtout l’hiver. 

On connaît l’histoire, ça va finir à Berlin quatre ans et des millions de morts plus tard avec le drapeau rouge planté sur les ruines du reichstag.
Staline baisera les zalliés à Yalta et va dépecer l’Europe orientale.
Le petit père des peuples va finalement tourner ivrogne et encore plus parano. La terreur verticale se radicaliser. Du pur Staline : tous contre tous, et utiliser celui qui survit... Ah, oui, penser à faire fusiller tous les autres.
Sénile, versatile et fieffé roué, le vieux Tsar rouge restera sanguinaire et impitoyable jusqu’au bout.

Bon, je ne vais pas te refaire le topo, mais je ne saurais jamais assez conseiller cette remarquable biographie à certains jeunes gens férus de Cultur’ Gé.
Sans dec’, quel talent ce Simon Sebag Montefiore, ce fut un véritable plaisir à lire. Cette terrible épopée à démarré  avec “Staline le jeune” et se clôt, deux milles pages après, avec ce troisième chapitre rouge durant lequel nous vécûmes perchés sur l’épaule du petit père monstrueux. 
Oui, nous avons revisité le XXe siécle dans sa vérité cruelle et bolchevisse et cette fois la saveur des choses lues est épicée de réalité.

Tu vois, pitoyable farang capitalisse, chuis pas un fanatique du genre, j’ai lu quoi ? une petite vingtaine de bio ; je n’ai donc aucune qualité pour pontifier en cette occurrence, cependant, je suis persuadé que ce triptyque restera une référence.

Simon est un ami incontestable.


Nikita

Je vous demande de vous déchausser...




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