Pages

lundi 14 janvier 2013

Soie, Alessandro Baricco

Quel petit bouquin plaisant.

Deux choses de notables dans cette soierie littéraire :

1- le style
2- la morale

Le style:
Quatre voyages entre la France et le Japon via l’Europe orientale de 1860.
Quatre fois les mêmes pages décrivant ces aller-retours avec un mot (et un seul) qui change à chaque fois ; il s’agit de la dénomination locale du lac Baïkal. C’est surprenant et dès la deuxième itération j’ai cru que mon Kindle déconnait ! Quand j’ai compris le truc, j’attendais avec gourmandise le nouveau patronyme de ce noble lac.

La morale:
On va toujours chercher très loin ce qu’on a déjà sous le nez (et on est bien con !)

Accessoirement j’ai appris que le ver à soie est très friand des feuilles du mûrier (mais jusqu’où ira se nicher la malignité de ces bestioles, hein ?).

Très, très plaisante à lire cette bricole.
Hervé Joncour fut un ami mélancolique, éphémère mais brillant.





Je vous demande de vous débaïkaliser...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire