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jeudi 24 janvier 2013

Contre la torture (t. 19), Manu Blanchard

Ces petites pépites de Rebelles, depuis 19 semaines maintenant, sont devenues un exercice républicain, démocratique et apostolique pour mézig. C’est comme le Laclos du dimanche matin ; non pas tant une mauvaise habitude qu’un TOC. J’en suis à organiser mes lectures autour de ce Jeudi Saint, bordèle ! C’est pas toujours commode.
Là, je me suis mal démerdé. Jeudi dernier, au lieu de foncer sur ce “Contre la torture”, de faire mon devoir, j’ai fait ma forte tête ; j’ai lâchement continué à musarder dans les steppes paléolithiques de l’Ukraine, appris à bien choisir mon percuteur pour tailler mes silex, à bien découper mes lardes de bison pour les faire sécher dans la fumé d’un feu que je venais de faire démarrer en frottant judicieusement un autre silex contre une pyrite, à faire des tisanes d’aubier de boulot pour combattre des migraines Jansénistes, ou à déterrer puis piler des racines saponiphères pour mon bain … j’étais bloqué en mode “la croisière s’amuse”, quoi. 
Et comme si ça ne suffisait pas, j'ai même démarré la bio de Mao. Te dire l'inconscience.
...
Du coup, me voila short petrol. Les prochains Rebelles sortent demain ; obligé d'ouvrir un troisième  front dans l'urgence... je viens à peine de finir.
Mayday mayday...

Bien, que je t’en dise deux mots quand même, au lieu de déconner.

Comm’ d’hab, on suit une chronologie.
Ça démarre en 1588 avec un texte de Montaigne, puis revoilà Cesare Beccaria (1764) et on enchaîne avec Voltaire (1769).
Évidemment, et tu peux bien t’en douter farang-colonialisse, après une petite introduction indochinoise (Andrée Viollis, 1931) sur les us&coutumes de nos glorieux légionnaires en pays tonkinois, on arrive vite et massivement aux zévènements franco-algériens. Je t’avertis, ça rend pas forcement copain avec la gent militaro-flicaillonne des Massu, Bigeard et autres Aussaresses, hein ? Drôle de villégiature la Villa Sésini !

Bien sûr, j’ai wikipédié à mort sur Djamila Bouhired (Jacques Vergès, 1957), quelle femme ! Honte à toi, Abdelaziz Bouteflika et honte à ta clique de sordidos, grands saigneurs du noble peuple algérien ! Quelle fin de parcours pathétique, quelle indignité ferez-vous encore subir à vos compagnons de la libération ?  Abdel&Co-Généraux, n’avez-vous pas honte d’oublier de si pitoyable façons les icônes de vos heures de gloire ? Ne pensez-vous qu’à vous empiffrer ? Est-ce possible ? N’êtes-vous que les vulgaires vieillards mafieux que je subodore ?
Vous êtes laids.
Laids et irrespectueux.
...

M’fin, voilà, pour une somme modique, ces petits Rebelles nous dessillent...

Merci Manu.


Un pote à Gégène


Je vous demande d'avouer...

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