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mardi 29 janvier 2013

Mao Tsé-Toung, Philip Short

Me voila donc totalement esterminé !

En moins d’un mois je me suis appuyé le gros Lénine de Carrère d’Encausse, les trois méga-Staline de Sebag Montefiore et cet énorme Mao (plus de 800 pages) de P. Short(!).

Pfiouuu, j’en ai marre des tyrans sanguinaires, bordèle. Il ne me manque plus que Hitler et Pol Pot et j’aurai touché le quinté du vingtième siècle !

Ceci dit, avec ce Mao, là, je pense avoir le vainqueur, au moins au niveau des scores.
Je sais, ce n’est pas bien de compter les gens assassinés comme on le ferait s’il s’agissait de simples volailles, comme on calculerait des stats sur la productivité d’un abattoir de province, je sais. Mais putain, vu les quantités “inconcevables” de mecs qui se sont fait écrabouillés, faut avoir le cœur bien accroché ! Ça dépasse l’entendement un truc pareil et le moins qu’on puisse en dire c’est qu’il n’était pas bien Lévinassien le camarade Mao, il s’en tapait l’oignon du visage de l’autre ! Pas son truc au pépère la morale ou l’éthique...
Non, le Grand Timonier était un prédateur politique à sang froid. Un boucher de la pire espèce. (Quand je pense que les proto-bobos de 68 nous l'ont vendu clef en main dans les années soixante-dix, ça me mine ; qu'est-ce qu'on était con  !)

Il démarre sa carrière de nuisible durant la révolution de 1911 (il a presque trente ans) et ce qu’il aura retenu de Fusus (... !) c’est : 
“il faut rénover les gens “.
Hè, ch’t’explique pas comment il va rester sur cette ligne ! Pour rénover, ça, mon cadet, il rénove le salop ! Le problème c’est que ça pique un peu de se faire rénover, surtout au début, ouais, après tu la sens moins bien la rénovation, un peu parce que tu es mort et un peu par mauvaise volonté.
Quoi qu’il en soit, il va rénover ces compatriotes à tour de bras le fumier, et pendant plus de cinquante ans. Par dizaines et dizaines de millions... ça escagasse la comprenette des chiffres pareils... ce n’est même pas compréhensible vu d’ici et maintenant.

Bon, l’histoire de Mao, je ne vais pas te la résumer ici, rêve pas, farang-maoiste, mais si t’as besoin de frissonner, si d’aventure tu cédais au vague-à-l’âme, étais en proie à une mélancolie post-moderniste un peu crétine, si tu pensais que ta vie est à chier et que personne ne t’aime ; bref, si tu déprimais grave, je te conseille de débourser les presque six euros nécessaires à l’obtention de ce volume des Géants du XXe siécle et de te refaire la cerise à pas cher. T’auras l’impression de l’avoir échappé belle finalement de ne pas avoir fréquenté ce type. Toi, tu n’es pas né en Chine, tu ne connais pas réellement ton bonheur...

Allez Galinette, ne soit pas con, bloque cinq jours et quatre soirées et lis cette bio, elle est magnifique.

L’ami Philip Short nous a pondu un bouquin remarquable et aussi passionnant que les Staline de Sebag Montefiore. On ne peut plus les lâcher !





Je vous demande de vous libérer...


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