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samedi 31 octobre 2015

Le gouffre de l'absolution, Alastair Reynolds

Tome quatre du cycle des inhibiteurs.

Deux lieux et deux époques pour démarrer la conclusion de cette remarquable tétralogie : 107 PisciumW en 2615, et Pi EridaniW en 2675.

Dans un premier temps (2615), c’est embarqué à bord de l’inquiétant Gobe-Lumen “L’ascension Gnostique” que l’on s'intéressera à l’étonnant comportement de la géante gazeuse Haldora (107 Piscium) et au non moins curieux artefact qui se trouve sur un de ses satellites, Hela.

Ensuite retour vers le futur, sur Ararat (Pi Eridani) en 2675 au moment ou les Loups s'apprêtent à pulvériser les survivants de l’arche de la rédemption, le Gobe Lumen "Spleen de L’Infini" qui, comme tu t’en souviens certainement a fuit Résurgam avec des milliers de réfugiés dans ses soutes pour aller se planquer sur cette planète aquatique.
Puis tout ce petit monde va se retrouver sur Hela pour le dénouement final en 2727 (après Jean-Claude).

Bon, encore une fois, attention les yeux, il n’y va pas avec des pincettes l’ami Alastair, question techno-sciences lourdes, y met le paquet car outre la fabuleuse diversité des personnages, outre  l’intrigue et les multiples rebondissements, tous les concepts physiques et astrophysiques sortent tout droit d’un “Pour la Science” de la meilleur eau. Théorie des Cordes, univers branairesW, vitesses réalistes dans les déplacements, respect des lois fondamentales de la physique, etc. Ça frôle la perfection ; on se régale.
Certes, ça dérape méchamment vers la fin, avec les «fantômes» du futur qui jactent dans la tête de Aura, la fille de Khouri, façon Alia AtréidesW de Dune, mais bon, qu’est-ce que tu veux, farang-franckherbertien, toutes les grandes sagas de SF se doivent de finir en apothéoses, en épiphanies de futurs possibles, et en l’occurrence, mission accomplie !

Bon, s'enfiler ces quatre énormes choses qui ne titrent jamais moins de sept cents pages, n’est pas à la portée du premier farang venu, non, faut vraiment aimer ça, mais si tel est le cas, d’une part tu as un des meilleurs cycles de SF des années 2000 en pognes, et d’autre part, tu es mûr pour te taper tout ton Stephen BaxterW !

Bravo ami Alastair, et merci encore une fois pour les merveilleux quinze jours que je viens de passer avec tes Loups.

Sainte Alia

À un cheveux de Aura tu toucheras,
À mon Gom Jabbar tu tâteras.

Qu’on se le dise...

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