Tome deux du cycle des inhibiteurs.
Et pis d’abord, c’est quoi un "inhibiteur", hein ?
Et pis d’abord, c’est quoi un "inhibiteur", hein ?
Ok, un petit topo de l’univers reynoldsien s’impose, sinon tu vas t’espanouiller aux quatre coins des six dimensions d’un espace Calabi-Yau !
Dans le premier opus du cycle des inhibiteurs on capte bien que la vie intelligente pullule depuis les premiers borborygmes einstieniens de notre galaxie et que d’innombrables sortes d’aliens se sont mis des branlées mémorables dès le début des temps ; or donc, te demandes-tu, farang-à-qui-faut-pas-la-faire, comment, dans ce cadre-là, expliquer le paradoxe de Fermi ? Où elles sont ces norias de putains d’aliens qu’on devrait croiser à tous les coins de la Voie Lactée ? Hein ? Où y sont ces enfoirés?
Ben, sache qu’il y a eu la «Guerre de l’Aube», y a vachement longtemps déjà, qui a duré des millions de piges et qu’au final ce sont de maudites machines qui ont gagné, les inhibiteurs. Depuis, il sont là, tapis au plus profond de l’espace intersidéral, et ils attendent. Ils attendent et surveillent les signes de la vie, de la pourriture. Leur mission : éradiquer les formes biologiques de civilisations dès qu’elles tentent de se propager hors de leur système local.
L’est fort l’animal Alastair car en faisant entrer les inhibiteurs dans l’équation, il résout le paradoxe de Fermi à la satisfaction générale ; ouais, la galaxie regorge de vie (et de civilisations saptio-pérégrines) ; ouais, on devrait le constater rien qu’avec une paire de jumelles, et pourtant, macach ! Fifre ! Nib ! On voit rien. Y sont pas là les zaliens qu’on nous doit, y a eu tromperie !
Ben, non, et tu vas en avoir pour ton pognon, fils, et méchamment même ! Les inhibiteurs ont bien lu leur Michel Foucault, mais l’ont mal interprété, ou trop bien : “Surveiller et punir”.
Et dès qu’une espèce “bio” fait mine de dresser l’oreille, hop, on leur lâche les «Loups» au derche.
Voila le cadre dans lequel évoluent les humains entre la fin du vingt-et-unième et le vingt-septième siècle.
Retour à la cité du Gouffre, dans ce deuxième opus. Te souviens-tu de Chasm City, Yellowstone (Epsilon Eridani) ? La ceinture de rouille ? La Pourriture fondante ?
Voila le cadre dans lequel évoluent les humains entre la fin du vingt-et-unième et le vingt-septième siècle.
Retour à la cité du Gouffre, dans ce deuxième opus. Te souviens-tu de Chasm City, Yellowstone (Epsilon Eridani) ? La ceinture de rouille ? La Pourriture fondante ?
On va commencer par suivre l’itinéraire d’un «cul dégelé» qui a un peu perdu la mémoire après avoir passé vingt piges en cryosomie depuis Sky’s Edge (61 Cygni A) et qui se réveille à l’Hospice de Mnemos (ordre des Mendiants de glace), dans la ceinture de rouille de la planète Yellowstone. Très vite le lascar (Tanner Mirabel) se souvient qu’il est embarqué dans une vendetta qui implique son employeur, le chasseur d'hamadryades Cahuella, et un mec de la haute de Sky’s Edge, Argent Reivich. Ils vont se dérouiller abondamment entre la Mouise et le Dais de la Cité du Gouffre.
Une deuxième branche du récit recouvre les rêves récurrents du tueur Tanner Mirabel qui ne cesse d’être assailli par des flash-back de la vie de Sky Haussman, le chef de la première expédition qui colonisa 61 Cygni A.
L'univers qu'Alastair Reynolds a décidé de décrire dans le cycle des Inhibiteurs se trouve un peu plus en retrait avec ce deuxième opus, les Loups ne sont plus la préoccupation principale ; à nous les chasses à l’homme dans la mouise de Chasm-City et de son architecture urbaine torturée par la pourriture fondante, à nous les bas-fonds, les porckos et la chose qui vit au fond du gouffre...
Miam, c'était un régal !
Vite, vite, troisième round...
Une deuxième branche du récit recouvre les rêves récurrents du tueur Tanner Mirabel qui ne cesse d’être assailli par des flash-back de la vie de Sky Haussman, le chef de la première expédition qui colonisa 61 Cygni A.
L'univers qu'Alastair Reynolds a décidé de décrire dans le cycle des Inhibiteurs se trouve un peu plus en retrait avec ce deuxième opus, les Loups ne sont plus la préoccupation principale ; à nous les chasses à l’homme dans la mouise de Chasm-City et de son architecture urbaine torturée par la pourriture fondante, à nous les bas-fonds, les porckos et la chose qui vit au fond du gouffre...
Miam, c'était un régal !
Vite, vite, troisième round...
Chasm-City by Antin |
Avouez que Le Corbusier nous aura fait beaucoup de torts...
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