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mercredi 5 mars 2014

Castro, Serge Raffy

Cette bio de l’ami Serge Raffy est plus que passionnante, elle est édifiante… et douloureuse : honni soit celui qui met à bas les idoles de nos juvéniles  années.

C’est vrai que la vie de cet enfoiré de Fidel est une histoire digne du “Le Comte de Monte-Cristo” avec dans le rôle d'Edmond Dantès un sacré personnage tout à la fois paranoïaque, opportuniste, vicieux, mystificateur, envoûtant, mégalomane, caractériel, roué, inflexible, etc.
Bref, il a toutes les qualités que se doit de posséder un véritable monstre tenté par l’apex d’une psycharchie (egocratie?).
Ceci dit, il n’a pas inventé la mode l’ami Fidel, ils sont tous pareils les Fürher, les Grand timonier, les Caudillo et autres petit père des peuples, quelque soit l’alibi en “isme” qu’ils choisissent d'exhiber pour se justifier, quelque soit le petit livre qu’ils brandissent pour réécrire l’Histoire, ce sont tous des êtres essentiellement amoraux et radicalement égocentrés.
Sans aucun doute, le caudillo stalinien des tropiques fait parti du club (heureusement assez fermé) des Chiens Fous du 20e.

La vie de ce type est carrément incroyable ; un véritable Torquemada des caraïbes élevé au jésuitisme, au rhum, et au Cohíba ; tour à tour brigand, messie catho, révolutionnaire, communiste et dictateur. Un parcours sans faute, farang-stalinien, et une véritable mentalité tout droit issue des tribulations primales (et ouais, le politiquement correct nous a propulsé dans l’ère de l’euphémisme) de l’homo-macho-facho dans toute sa splendeur. L’ami Poutine est un pédé en regard de la puissance homophobique de notre товарищ (camarade) Fidel.

L’a bien mystifié son auditoire le bicho, même Danielle Mitterrand est pote avec lui, te dire !
Sans compter la mystique du Che qui propulsa les Régis Debray and Co. au firmament de nos nuits rebelles. Comment voulais-tu que nous ne soyons pas impressionnés, naïfs incultes que nous étions...
Et dire que nous avons sanctifié ces sanglants énergumènes !

Cependant, et comme cette bio semble "à charge" d'après les exégètes de la pensée castriste, l’honnêteté m’impose un droit de réponse que tu pourras lire , il s'agit d'une lettre ouverte du camarade Bonaldi Jacques-François au chien de yankee Serge Raffy.

Ok, si tu arrives à lire ce “là” jusqu’au bout, tu t'apercevras que l’ami Bonaldi Jacques-François n’aime pas l’ami Serge Raffy, et surtout il n'aime évidemment pas qu'on dise du mal de son bédit gamarde Fidel ; ça c'est de la dévotion où je ne m'y connais pas, s'il continue comme cela il va sûrement finir ministre de l'information à Cuba !

Mais calmons-nous une minute, je pose juste quelques questions :

- Combien-y a-t-il de parti(s) autorisé(s) à Cuba ?
- On vote quand, pourquoi et pour qui à Cuba ?
- C’est quoi la liberté de la presse depuis plus d’un demi-siècle à Cuba ?
- N’est-ce point le petit Frère Raoul qui préside à la direction erratique de l’île depuis que le caudillo subit de plein fouet le deuxième principe de la thermodynamique ?

Alors bien sûr, ça ne me plaît pas de le constater, mais j’ai bien peur que Serge Raffy ne soit pas si loin de ce qu’il suffise d’en savoir… de cette histoire.


Merci Serge Raffy.


Deux comiques sont dans un bateau...



Santo subito Fidel...

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