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samedi 15 mars 2014

L'analphabète qui savait compter, Jonas Jonasson

Il y a quelques mois, j’avais cru tenir là un écrivain du calibre d’un Tom Sharpe, d’un Carl Hiaasen ou d’un Arto Paasilinna en lisant le bouquin de Jonas Jonasson (Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire).
Tu parles si je bichais quand mon Jean-Louis de voisin m’a passé ce deuxième opus. J’en salivais, bordèle !


Hélas, cet L’analphabète qui savait compter m’est pratiquement tombée des mains.

C’est lent, lourd, laborieux et la loufoquerie qui m’avait bien fait marrer dans le livre précédent n’a pas du tout fonctionné de la même façon cette fois-ci.
Et pourtant j’ai aimé l’entame ; j’ai aimé Nombeko, la gamine qui vide les chiottes du ghetto de Soweto ; non, c’est après que ça se gâte, que ça se met à durer, à paraître interminable, lassant... au point de penser que le malaise ne vient pas de l’ami Jonas mais de moi ; ch’ais pas, peut-être suis-je dans une phase négative, au plus bas de la courbe de mon biorythme ?

Bref, ce fut long et presque chiant.

Je crains que cette addition d’improbabilités, toutes suédoises qu’elles soient, ne suffise à sauver ce livre de la nonchalance.
Dommage.

 
 


… tic, tac, tic, tac, tic, tac...

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