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lundi 14 octobre 2013

Les villes invisibles, Italo Calvino

Un voyage hautement poétique à travers une cinquantaine de villes imaginaires, invisibles.


L’ami Italo a trouvé l’artifice d’un dialogue entre Marco Polo et l'empereur Kublai Khan pour distiller ces cinquantes fragments de poésie urbaine.


Elles ont pour nom des prénoms féminins tels que : 

Dorothée, Zora, Ersilie, Léandra, Procope ou Bersabée...


Et elles ont toutes un petit quelque chose de Venise.
Du soleil sur les tuiles, une fontaine qui chante sur une place, une enfilade de fenêtres dans la perspective d’une façade blanche, l’hypothèse cintrée d’un pont enjambant de l’eau ; mille détails qui surgissent à la vue de qui sait regarder et prend le temps d’observer.


Et il y a des gens dans ces villes, des gens qui leur ressemble, extravagants, nonchalants, radieux, ternes, par groupes ou solitaires, tourmentés ou indifférents ; des soldats, des putes, des prêtres, des familles qui se promènent, des petits enfants, des cris… des gens, quoi !


Il y a bien sûr des Dieux ; pléthoriques, facétieux, cruels ou ridicules, tous marquent leur cité et ses habitants à travers l’architecture et son usage.


Ah oui, nous sommes au XIIIème siècle, faut garder ça en mémoire.


Que te dire de plus, farang-inquisiteur, si ce n’est qu’il ne te faudra par faire comme moi lorsque tu liras ce livre. Il ne faut pas partir bille en tête comme si tu montais à l’assaut d’un polar de Coben ou un épisode du Trône de Fer.
Non, il faut se laisser bercer par l’insolite, par la poésie des sons, par les jeux d’ombres et de lumières sur un angle de vieille pierres, et surtout par la magie de la découverte de ces villes invisibles et pourtant vivantes.


Ce livre est un OT²E (Objet Très Très Exotiques) et va savoir comment il m’a atterri dans les pognes ?


Quoi qu’il en soit, Padre Italo Calvino est mon ami…



Kublai Khan,
Le pote de Marco




Marco, je te demande de me raconter Venise...

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