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dimanche 29 septembre 2013

Striptease, Carl Hiaasen

Incroyable, plus de dix ans que je rate royalement ce Carl Hiaasen ; bravo l’artisse ! Mais où avais-je la tête pendant tout ce temps ? 
Pis c’est connu, hein ? C’est bien simple, avec ce bouquin en pogne, tous les mecs que je croise depuis vingt-quatre heures m’ interpellent assez familièrement (clin d’oeil et tout) en s’esclaffant :
- Mais c’est Demi Moore… Ha ouais, je me souviens du film ! Ha bon, y avait un bouquin ?
T’as vu le coup, farang-priapique ? !
Putain, ch’ais même pas qui c’est Demi Moore, mais ce n’est pas cela qui me gène le plus, non, c’est d’être passé à côté d’un Carl Hiaasen et de continuer à dormir comme un innocent. Nonobstant  ch’uis pas plus con que ça, merde, je connaissais le nom de la dame et pis j’ai cherché en douce, histoire de ne pas passer pour le dernier des caves. Alors effectivement, la donzelle à oilpé de la couverture de ce J’ai Lu est bien Demi Moore… et elle est bien charmante, je te l’accorde, et elle a sûrement dû ramasser le prix Nobel “Miss Nouveau-Mexique” y a vingt ou trente piges, mais ceci dit, ça ne fait toujours pas “tilt” entre mes deux oreilles. En fait, je n’ai vu aucun des films de madame Moore. Elle n’a jamais tourné avec Pagnol, Grangier ou Molinaro…ni dans Melancholia, et  elle n’a rien publié de flagrant dans Ciel&Espace : comment tu voulais qu’j’la connais ?


Bien, bien.


Alors dans les rôles des disjonctés de service de ce Striptease :
- Dilbeck, un éminent mais priapique politicien fantoche et cependant membre du Congrès,
- Darrell Grant, l’ex-mari d’Erin (la stripteaseuse) qui carbure aux médocs, à l’étroitesse d’esprit et au vol de fauteuils roulants,
- Moldowsky, le mafieux qui drive l’autre imbécile de Dilbeck,
- Erin, bien sûr, la héroine qui se trémousse sur le bar avec les loloches à l’air,
- Shad, le monstrueux videur de la boîte de striptease (qui aime beaucoup Erin),
- Orly, le patron de la boîte,
- Al Garcia, le flic,
- Et plein d’autres personnages assez barrés.


Comme toujours, le déroulé de l’histoire consiste à un enchaînement fatal de turpitudes de plus en plus désagréables pour les méchants et les sales cons.
C’est jouissif.


Encore un et je serai à joure.


Carl est un ami précieux


Richard le menteur



Je vous demande de me croire...

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