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dimanche 8 septembre 2013

L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA, Romain Puértolas

Avec ce LEVDFQERCDUAI, nous avions là tous les ingrédients pour nous régaler d’une petite merveille d’éloquence et d’intelligence.
Pari presque réussi.
Les personnages sont cocasses, les situations ubuesques sont presque réalistes, et l’ami Romain a presque réussi son coup.
Ce petit texte est presque rigolo.


Pourquoi suis-je si méchant ? Car oui, je suis méchant, là.
C’est vrai, quoi, j’ai encore une fois cédé aux sirènes radiophoniques et journalistiques de cette rentrée littéraire, après tout, pour un pratiquant de ma sorte il est des observances que l’on ne saurait ignorer : la rentrée littéraire étant un des quatre mille deux cent soixante neuf piliers qui établissent ma foi, je me dois chaque année d’affurer quelques romans de cette folle épiphanie programmée, franchouillarde et onéreuse. À vingt sacs l’indulgence, le choix est toujours délicat quand, comme moi, tu es à quelques vingt sacs près.
Mais brisons là, farang-Simon-de-Montfortois, tu vas finir par penser que j’ai l’esprit de droite à parler du prix trop pélevé des livres, et tel n’est pas l’impression que je veux laisser car je ne plains absolument pas les 23€ de Jaworski, par exemple ; chuis même prêt à l’offrir à qui le voudra.
Non, et comme je suis honnête, je te conseille d’acheter (si tu le peux) ce Puertolas, c’est du calibre de Jonas Jonasson dans Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (sauf que ce n’est pas en “poche”) et outre le côté disjoncté du roman, il y a là une réflexion très pertinente sur l’immigration vue par le petit bout de la lorgnette. Il y a un côté Salman Rushdie qui sauve le livre car on reste assez loin de l’humour inimitable d’un Carl Hiaasen ou plus simplement d’un Tom Sharpe qu’on aurait été en droit d’attendre après le battage de ces jours-ci.


Conclusion : à lire nonobstant un manque flagrant d’épaisseur (sauf pour le prix !).


Mais je t’ai compris, ne t’inquiète pas, tu pourras en juger par toi-même car il va être à dispo sur mon bureau dès ce prochain lundi (oups, Jean-Louis, mon voisin favoris vient de le piquer)… on en reparlera, chuis sûre, et tu auras le droit de ne pas être d’accord avec moi… elle est pas coole la life ?



Sophie Mamma mia !


Je vous demande de ne pas dénigrer Sophie Marceau...


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