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mardi 22 mars 2016

L’Échiquier du mal (l'intégrale), Dan Simmons

Je sais, je sais, farang-Hauts-Français, la dernière fois que je t’ai parlé de l’extrême républicain Simmons je t’en ai dit pis que pendre. Je maintiens toujours que son FlashbackF@P était une grosse merde et je garde le cap, ce citoyen de la République du Texas n’aura plus mon pognon ; je ne regarde même plus s’il a écrit d’autres choses depuis, te dire si je l’ai encore à la caille le cowboy, maintenant qu’il nous a montré le fond de ses pensées.

Seulement voila, jusqu’à Flashback, je les ai tous affurés ses bouquins à ce margoulin, ma bibli et mon Calibre dégueulent de ses Ailleurs et Demain à 20 sacs, des Denoël (Présences) à couvertures bleues, des poches successifs, des ebooks, et, je peux bien déblatérer ad nauseam sur le fait que je n’aime pas le bonhomme, force est de constater que pendant ses Grandes Heures, ce salaud a enfoncé tout ce qui existait en SF. 
(me frappant la poitrine) J’avoue avoir lu et relu ses Hyperion, Endymion, Olympos, und so weiter ; je confesse aussi avoir apprécié plus que de raison son quart d’heure «Stephen King» dans des bouquins tels que Nuit d’été ou Les Feux de l’Éden ; je présente aussi mes excuses à feu le numéro 2555 de chez J’ai Lu, Le Chant de Kali, pour l’avoir détruit à force de relectures. 
Pour L’Échiquier du mal, je n’ai usé que deux versions papiers depuis 1989 ; heureusement, le voila désormais bien au chaud dans ma liseuse.

Disons que pour cette année, L’Échiquier du mal m’aura tenu lieu de décrassage inter-auriculaire de printemps !
Quoi de mieux, en cette fin de carême, que de se glisser dans les subjectivités sauriennes de Mélanie Fuller, Nina Drayton et du Colonel Wilhelm von Borchert, alias William Borden, et de tous les autres monstres vampiro-psychiques de cette formidable partie d’échec ?
Quel plaisir de constater que les forces du Bien résistent ; que le vieux juif polonais Saul Laski en a encore sous la pédale ; que la jeune Natalie Preston ne lâchera pas l’affaire, même après qu’on lui ait trucidé son daron et son brave Bobby Joe Gentry, shérif de Charleston ; que dire Daryl Meeks, le pilote du petit coucou qui va risquer ses plumes pour la petite communauté paroissiale des gentils ? 
Le combat sera épique et titanesque.

L’était vraiment fort cet enfoiré de Danny boy…

L’Échiquier du mal ?
Mille pages.
Soixante-quatre cases.
Trente-deux pièces.
Deux couleurs : le Bien et le Mal...


J’en arrive au plus dur de cette homélie car d’habitude, et en bon crypto-chrétien (catholique, romain et apostolique) que je suis, il n’est pas rare que je remercie l'apôtre-écrivain à la fin de mon prône, surtout quand l’évangile d’icelui m’a vraiment plu, et c’est normal, non ? Mais là, j’ai du mal, bon, alors, je me lance ?
… hum, hum… Heuum :

Merci, monsieur Simmons.  <---- c'est ici.

Voila, c’est fait!




Au nom du Chritz,
Amen...

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