Cinq Nouvelles dans ce petit recueil de l’ami Jean-Philippe et comm’ d’hab avec cézigue, c’est du cousu main !
Si j’ai bien compris, il s’agit de bricoles éditées à droite ou à gauche dans diverses publications plus ou moins confidentielles et compilées ici dans une version «poche» des Moutons Électriques, de sorte que même un pauvre couillon comme toi, farang-contingencé, aura loisir de se plonger à nouveau, et avec délice, dans les arcanes à peine phantasmées de la République de Venise sise entre le XIe et XIIIe siècles. Évidemment, sous la griffe du Podestat Jaworskix, ça prend des airs de République de Ciudalia, an 781 du comput royal ; une terre et un royaume qui ne nous sont pas étrangers depuis Janua vera et surtout de Gagner la guerre.
C’est donc l’univers de la première nouvelle :
- Le Sentiment du fer
La meilleure pour mézigue, celle qui prête son titre au recueil ; ici, on y est plein fer dans la République de Ciudalia, et Cuervo Moera le «Chuchoteur» va faire montre d’une remarquable maîtrise de son art de monte-en-l’air pour perpétrer le forfait qui lui a été commandité.
Un régal.
Les quatre autres nouvelles me semblent non pas moins intéressantes, car l’écriture du maître est toujours ciselée, que sûrement plus classique, déroulant, certes parfaitement, le bestiaire convenu de l’Héroïc Fantasy à la papy Tolkien : des elfes, des sorciers, des nains, un dragon (m’enfin, presque), etc.
Il s’agit de :
- L’elfe et les égorgeurs
(Méfiance, bien que frêle et cacochyme, l’elfe reste fourbe)
- Profanation
(Bien mal acquis ne profite jamais)
- Désolation
(Station Dragon, tout le monde descend)
- La troisième hypostase
(Le Père, la Fille et le Saint Esprit chez les Elfes)
Ceci dit, ça reste de la très belle ouvrage ; incontestablement ce qui se fait de mieux dans le genre ici et maintenant ; je me serai bien appuyé deux ou trois cents pages de plus...
Bravo l’ami Jean-Philippe, c’était que du bonheur, ’tain ! C’est vrai, quoi ; j’ai même été obligé de me plonger dans les wikis de choses exotiques telles que : «huscarle», supracomite, cortile, etc.
On va bientôt être imbattable sur les habitus tant sociologiques qu’architecturaux de la noble République de Venise ; encore une fois bravo.
Et, bien sûr, merci à l’ami Denix qui m’a aimablement baillé ce livre pour la semaine.
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©Frazetta
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Je vous demande de ne pas foutre la première hypostase en rogne...
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