Une histoire de la frontière.
Une histoire entre les frontières.
Entre le Mexique et les US ; entre Tijuana et San-Diego.
Ça
parait bien net, précis, dit comme ça, mais cette rigueur géographique
est brouillée par les narco-traficants et les mafias de toutes
obédiences. Le crime organisé, lui, ne s’encombre pas de pudeurs
topologiques... il en profite, tout simplement.
A
cheval sur ces deux mondes, le jeune Valentin Pescatore, mi flic
mi-voyou et surtout funambule de l’impossible, nous plonge dans cette
nouvelle condition (in)humaine.
Ça
débute avec la chasse nocturne aux émigrants clandestins montant coûte
que coûte à l’assaut de la frontière, hypnotisés par la lumière de
l’Américan way, chassés par la misère...
On s’infiltre ensuite en
pleine guerre des gangs Mexicains en suivant le groupe Diogène
de Méndez (brigade anti-corruption).
Puis on se retrouve au coeur de
l’Amérique Latine, la Triple Frontière, au barycentre de tous les
trafics entre le Brésil, le Paraguay et l’Argentine ; gros sous, intérêts
imbriqués, et le plomb qui vole bas !
C’est précis, détaillé, hyper-renseigné.
La rigueur journalistique d’un Morgan Sportès et le sens du rythme d’un Déon Meyer...
Gros potentiel ce garçon.
C'est un premier roman, et c’est (presque) parfait.
Merci Don Sebastian ! On en veut encore du piment chicano...
Gringos ! Yé bou démandé dé né pas abousser dé cetté soupositorio...
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