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vendredi 17 mai 2013

La saga forerunner, Tome 2 : Halo Primordium, Greg Bear

Oulala...


J’ai bien mordu dans le premier opus, je te l’ai déjà dit, farang inattentif (sois à c’qu’on t’dit !), mais là... c’est moins flagrant ; mitigé, mézigue. Et sache que ça me fait bien chier.

Dommage, car tout s'annonçait impec... tous les ingrédients d’un mega-space-op : on refait un bond de 100 000 ans, on change de personnages (presque), on pose enfin son cul sur un halo technologisé à mort... on se frotte les pognes à l’idée de l’aventure qui s’annonce...

Las, ma mie, et le rouge me monte au front de te l'avouer, mais je me suis rapidement “ennuyé”. 

Alors, qu’est-ce qui n’a pas pris ?
Au fond, je pense que je n’ai pas pu m’empêcher d’établir des comparaisons avec l’Anneau Monde (prix Hugo 1970 et prix Nebula 1971, escusez !) de Larry Niven.


Finalement, chais pas bien si c’était une bonne idée que le camarade Gregounet se soyeux lancé dans cette aventure...


Heureusement  que le récit est décorrélé  du jeu dans ces deux premiers tomes ; ouais, faut quand même admettre que c’est du Doom-like, le jeu, assez bête & méchant... ch’te vois, ch’te flingue... dans un décor de planet opéra (ring opéra ?). J’dis pas, j’ai bien tripé sur les FPS (First Person Shooter) autrefois, les premiers Doom, bien sûre, les Duke Nuken 3D, les Lara Croft, etc. (accessoirement ça te donne une petite idée de l’âge canonique qui est le mien !). Non, juste pour préciser qu’on est dans le même registre, ne déplaise, et qu’on n’a besoin d’aucun doctorat pour perdre son temps (pourtant si précieux) ; c’était pas nos heures de gloire, quoi, même si on était persuadé du contraire à l’époque...
Ceci dit, on jouait petits bras avec nos flingues subjectifs car les Forerunners, eux, y rigolent pos !
Non, le halo, là, il incinère en gros, genre étoile de la mort, pfiouut, la planète en fumée quand ils appuient sur "the bouton".


Pour finireux, disons que je ne suis pas entré en résonance avec ce deuxième tome de la saga
et s’il est besoin de sauver quelque chose, il faut attendre le dernier chapitre car la fin est quand même superbe et drôlement inattendue (sinon amère) pour les couillons qui sont dans le vaisseau spatial...


Je ne dis pas que Greg Bear est un écrivaillon, non, Greg Bear est mon ami. Je dis simplement que les contraintes oulipiennes imposées par l’exercice ne lui ont pas réussi. 

Du coup, un peu moins pressé d'enquiller le tome trois, mézigue... m'est avis qu'on va temporiser, si tu vois...



Nessus





Je vous le demande, quelqu’un a-t-il récemment vu un marionnettiste de Pierson ? ...

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