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dimanche 13 mars 2016

Vendetta, R. J. Ellory

Confession d’un tueur de la mafia

Quel trileur mes cadets ! Une merveille !
De La Nouvelle-Orléans à New-york, Las Vegas, Chicago, en passant par Cuba, tu vas en suivre des péripéties meurtrières et des personnages tourmentés. À m’ent donné,  tu vas même presque savoir qui a tué Kennedy… pour Jimmy Hoffa, c’est sûr, maintenant on sait !

Ce n’était pas un mec très rigolo ni très bavard le camarade Ernesto Perez, tueur patenté de la maffia qui mena une très belle carrière chez les ritals de la Cosa Nostra. Pourtant, et va savoir pourquoi, le vieux cubain Ernesto va se mettre à table et déballer son sac à ce pauvre Ray Hartmann qui n’en demandait pas tant. Mais toutes ces révélations sur fond de kidnapping de la fille du gouverneur de Louisiane ne plaisent pas à tout le monde, le FBI n’est pas vraiment chaud pour que cinquante ans de crapuleries, de collusions et de magouilles en tous genres se retrouvent en place publique. Tu penses si la fin de partie va être mouvementée !

Tout le bouquin est ficelé autour de la singulière confession du vieux tueur. Un demi siècle d’histoire étasunienne vue du côté obscur de la force. Un tourbillon de mafieux, de politiques et de flicards qui se tiennent par la barbichette pendant cinquante piges ; les deux personnages principaux, Perez et Harmann, sont d’une profondeur rare et carrément historicisés dans un chassé-croisé narratif palpitant.

Bref, le parfait polar, 750 pages impossibles à lâcher… le régal de l’insomniaque !

Merci à l’ami Ellory que je lis pour la première fois, et merci à Al Patricio, mon vieux camarde unioniste, pour ce noir bréviaire.

Frank et le gang des cravates italiennes




Viva la famiglia...

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