Pages

mercredi 18 février 2015

L’algébriste, Iain M. Banks

Encore un Banks ?
‘tain, mais il n’arrête jamais, fulmines-tu en ton for intérieur, farang-théophanique. Commence à nous les briser menues avec ses conneries de la Culture ! Culture ? Mon cul, oui !

Ne nie pas, niquedouille, c’est ce que tu es en train de penser ; je sais tes habitus car j’ai badigeonné l'intérieur de ton for de particules virtuelles nanotech génociblées sur ton ADN ; cherche pas, c’est de la technologie Equiv-Tech 8/9 ; c’est du code furtif fractalisé en 4D et planqué dans les commentaires de ce blogue. Indétectable, mais autorépliquant : dès que tu lis certaines séquences, ces saloperies te sautent subrepticement aux yeux et pénètrent ton aire V1 par le biais du nerf optique ; ensuite la propagation via le corps géniculé latéral est fulgurante et la contamination 3D est totale au bout de quarante-huit heures. Tu ne le sais pas, mais voila maintenant ta pauvre cervelle quadrillée par un lacis neural de plusieurs kilomètres de monofilaments atomiques totalement assujetti au mien. Et oui, car le mien peut les gouverner tous, tu penses bien, chuis pas con !

- Comment je fais ?
- Je peux bien te le dire, mais ne le répète surtout pas :  
En preums, je me concentre... ensuite je me bouche le nez et je pousse un grand coup… Meuuuhh… Prouuut !
S’initialise alors une liaison descendante qui fait transiter des bouffées de gravitons quantiques par onze dimensions simultanées grâce au trou noir qu’il y a dans mon calbut, à la suite de quoi et par mimétisme ontologique, mon lacis neural établit patafiolesquement un pluging anal (en mode promiscuous) avec ton boyau culier ; il ne me reste plus qu’à m’interphaser avec ton système nerveux et, subséquemment accéder à tes pensées intimes. J’ai prévu de pouvoir espionner neuf lecteurs de ce blogue. A vrai dire, j’ai taillé un peu large, il n’y aura jamais tant de cobayes, mais ça faisait plus Seigneur des anneaux...

Quoi qu’il soit, et pour en finir avec ce commentaire qui est vraiment parti en vrille à l’insu de mon plein gré, si tu as le mal de mer lorsque tu voyages d’un bout à l’autre de la galaxie, si tu ne goûtes pas la fréquentation de petits branleurs malicieux en forme de doubles roues de bicyclette, et si les turpitudes de l’Archimandrite Luseferous te font chier, ou, si plus trivialement tu n’as pas envie de t’appuyer 784 pages d’un superbe Space Opéra (qui ne fait même pas partie du cycle de la Culture), alors ce livre n’est pas pour tézigue… et Iain M. Banks ne peut plus rien pour toi…

À te relire, et merci Iain Menzies Banks.


©Prout !




La fin des haricots...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire