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dimanche 22 juin 2014

La tour sombre 1.2.3, Stephen King

Rubrique, nettoyage de printemps !

Je sais, c’est un peu tardif pour la séquence “grand coup de balai dans la piaule du neurone”, mais vu la PAL qui l’attend, c’était le moment ou jamais de kärchériser les scories de mois-lecteur accumulées dans les recoins depuis les nettoyages précédents, souventes fois à base de balayettes de ©Vance ou d'©Hammilton.

Cette fois je me suis saisi du kärcher ©Stephen King.
Là, je prends ma dose de pubéritude pour l’année à venir.

Cela dit, je ne vais peut-être pas aller au bout ; cette compile des trois premiers tomes affiche 1170 pages au compteur, le numéro quatre : 860, le cinq : 670, le six : que 525, et le sept, l’ultime : 950. ‘tain, tu vois le coup ? !
  
Ce n’est plus un petit coup d’éponge sur le pare-brise, là, c’est la version  “Prestige” à 85€ de chez Américan Car-wash  !
Un cyclone dans la R16 !

Nonobstant, cher farang-fête-dieusard (Saint-Sacrement, dimanche 22 juin 2014, et ouais, sois à tes classiques, merde !), l'honnêteté m’oblige à te préciser une dernière chose assez curieuse quant à ma relation avec l’ami Stephen King ; je n’aime pas ce qu’il écrit d’une façon générale, les bagnoles vivantes et vicieuses, les esprits sanguinaires et psychogènes tapis dans les murs des vieilles granges ou des vieux hôtels, les sorcières cacochymes et édentées invoquant  le caca doré d’un Grand Babu des champs de maïs étasuniens et les wiccans me lassent rapidement… mais je souffre d’apprécier deux exceptions dans l’œuvre du Maître : La Tour sombre et Dreamcatcher.
Dreamcatcher, je t’expliquerai quand je le relirai… les milliers de miles de la Tour sombre, c’est maintenant.

Bien, qu’est-ce qu’on a ?
On a les grands classiques de la SF : terres mouvantes, temps incertains, univers parallèles, déserts arizoniens aux marches du vieux monde , etc.

Le Pistolero
Le néo-chevalier Roland de Gilead très farwest story, sorte de cowboy à la Clint Eastwood mâtiné de Don Quichotte, cavale depuis vingt piges après "l’homme en noir".
Poursuite, confusion dans les branes de l’anti-monde, massacre à la cantonade et sauvetage du petit Jake Chambers, peut-être (sûrement…) mort dans une autre boucle locale.

Puis immersion holistique dans la deuxième brane du continuum :

Les Trois cartes.
Des portes découpées à la Magritte sur les plages d’un improbable inter-monde ; des homarstruosités à tire larigot et quelques nouveaux héros : Eddie, junkie patenté, mais bourré de possibilités et la schizophrène (O)Detta Walker, l’infirme, la Madone, et aussi une rose dans un terrain vague ; ça va faire des complications… t’imagine même pas !

Et enfin :

Terres perdues.
Ça y est, la communauté de l’anneau est au top, on a même affuré un extraordinaire petit animal, Ote, le bafou-bafouilleux lié à Jake. Maintenant c’est du sérieux, va falloir affronter l’homme Tic-Tac, Blaine le Tchou-tchou, etc.
Et toujours à la suite de l’Homme en noir (séide du roi cramoisi ?), dans l'ombre du rayon ; ‘tain, Blaine est peine...

Beaucoup, beaucoup de romantisme et d’esprit magique cependant, on sent bien que l’enfançon Stephen qui écrit a sûrement tété jusqu’au bout - comme nous tous - ses biberons de Poe, de Tolkien et autres Lovecraft.

Je ne t’en dirai pas plus sur cette extraordinaire odyssée car j’en sais qui ricaneraient, les fumiers !





Je vous demande de bien repérer votre brane locale…
(sinon ça va être le bordèle,'tain !)

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