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lundi 29 avril 2013

Black out, Andreas Eschbach


Hum, hum...
Bon, faut qu’je fais bien gaffe à ce que je vais déblatérer sur ce bouquin ; je sais des yeux de farangs suspicieux qui regardent par dessus mon épaule, des esprits vigilants qui épluchent mes pathétiques gribouilles dès qu’il s’agit de SF. Ouais, quand je dis des bêtises ou que je tire ma flemme, Padre Anonymus vient m’infliger de terribles actes de contritions du genre : relire trois fois son Dan Brown ou réviser son Werber...

Je dis STOP !
Je m’insurge !

Pourquoi pas Marc Levy ou Musso... 
Ok, je sais, ça n’arrivera pas, mes péchés ne sont pas assez graves.


Pouf, pouf...


Tout d’abord, je tiens à préciser qu’Andreas est notre ami, et ce depuis longtemps.

Des milliards de tapis de cheveux, Jésus vidéo (excellentissime), Kwest, Station solaire...

La Deutsche Qualität au service de la SF européenne, ça force le respect, madame !


Ceci-dit ça faisait un bon moment que je ne le suivais plus systématiquement et donc, apercevant cette nouvelle couverture de L’Atalante au détour d’une googlade quelconque je me précipitais, conscient du retard que j’avais pris par rapport à cet tauteur.  


Aïe, aïe... Mais c’est pour les mômes !

Ouais, très bien pour de jeunes ados, c’est sûr, mais beaucoup moins convenable pour une vieille carne comme mézig blanchie sous le harnais des Dunes, des Starfish et autres Hyperion.

Le thème est porteur, j’dis pas, cette notion de cohérence, c’est pas mal, mais l’ami Andréas nous a habitué à quelque chose de plus enlevé, plus abouti. J’ai cependant fini le bouquin (assez difficilement, c’est vrai), un peu par respect pour Andreas et un peu pour mes vingt sacs.

Maintenant, je ne critique pas la démarche d’Eschbach, au contraire, c’est bien que les bons zauteurs se penchent sur nos chères têtes blondes, c’est même nécessaire et bravo, mais chuis très fâché après nos amis de la collection Atalante. Vous auriez pu avoir la correction de nous avertir, chais pas moi, mettre un petit bandeau “littérature jeunesse”, un petit signe qui m’eût permis de ne pas claquer 20 dollars dans un roman du club des cinq, merde ! C’est limite malhonnête et je trouve qu’en ayant de tels comportements éditoriaux vous ne prêchez pas pour votre paroisse et qu’en outre vous instillez une défiance entre nous les lecteurs, et vous, les zéditeurs. Défiance qu’il n’y avait pas lieu de susciter.

Quel dommage.
Jusqu’à présent, j’achetais les bouquins de l’Atalante les yeux fermés ; dorénavant je ferai montre d’un peu plus de circonspection...

Pour en finir :

- bravo (à Andreas Eschbach)

- n’y revenez pas (aux marchands Atalantiques)... Merde, c'est nous qui paye !






Je vous demande de rajeunir...


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