Bon, faut pas que je m'emballe car malgré tout l’ami Jean-Mi était drôlement bien parti dès le début de ce gros roman. Il y a déjà presque tout matrix avant même la sortie du film. Bien vu, donc.
Alors, qu'est-ce qu'on trouve :
Sectateurs de l'Église nestorienne, Pacte de Davos, re-ingineering massif des populations, Zéro Contact, la vie dans des bulles isolées, webjobs, ultra-libéralisme fascisant, avatar 3D, feed-back cénesthétique, intelligence artificielle et apocalypse nucléaire... Brrr, drôle de vie pour les zigues d’après la Grande Peste.Ça va très vite à lire ; enfilade de petits chapitres, rythme soutenu, aller-retour temporel et techno-bazar à tous les étages... cette dystopie cyberpunk et épistémologique (si, si) était finalement presque parfaite.
Ceci-dit, si tu n’aimes pas lerche ce genre, tu peux immédiatement oublier cet ouvrage car on touche à pratiquement tous les thèmes de la SF moderne et tu choperais de l'urticaire, farang intégriste.
Ouais, ce Jean-Mi est un érudit et je commence déjà à regretter la première partie assassine de ce commentaire parce qu'après tout, Dieu n'est pas Dieu, c'est juste un organisme comme toi et moi qui doit survivre et évoluer. Saint Darwin, priez pour nous, pauvres NoPlugs.
Je vous demande de vous transsubstantiationner...
Le prototype de la critique faux derche où l'on commence par sniper à mort – histoire de montrer qu'on en a, qu'on ne s'en laisse pas compter – "ce tropisme crétin à la Dan Brown, cette pollution catho" et où, au dernier paragraphe, on "regrette la première partie assassine de ce commentaire" , quand on se rend compte qu'on est passé à côté de quelque chose, que ce qu'on prenait pour une " billevesée apostolique" n'en était pas une, que "Dieu n'est pas Dieu", mais qu'on a trop la flemme de tout reprendre depuis le début haha !
RépondreSupprimerC'est vrai, grosse flemme mais ça n'excuse pas : celui-là je l'ai bien raté... Comme quelques autres, d'ailleurs.
RépondreSupprimerMerci pour ta lecture attentive cher anonyme du 22:36
F@P
Allez, mon fils, votre contrition a l'air sincère. Le Successeur vous absout... Pour votre pénitence vous lirez deux Dan Brown et trois Werber. Et ne péchez plus (car c'est gravement pécher que d'écrire en dessous de son talent).
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