Pré-antépénultième épisode de la série des Chroniques de San Francisco (oui, wiki dit qu’on va jusqu’à neufe).
1987 ; on avance.
Mary Ann commence à étouffer dans son rôle de présentatrice vedette sur une chaîne locale.
…
- Tu as vu l’émission, aujourd’hui ? Sur les toutous lyophilisés ?
- Oui.
- C’était la pire, ou il y a eu plus nul ?
…
Brian,
son mari et Shawna, leur fille adoptive devront-ils laisser l’oiseau
s’envoler vers une plus haute destinée new yorkaise ?
Mona
et Madame Madrigal (son père trans.) vont faire un pélerinage à Lesbos,
la Mecque du tribadisme. Est-il profitable d’aller se faire voir chez
les grecques ?
Michael
(séropositif) lévinasse toujours entre sa jardinerie et Thack, son
nouveau et très cher camarade. Même Harry, leur petit chien participe à
la symphonie du bonheur en sursis. Cela peut-il durer ?
Encore
une fois, Armistead nous détricote la recette du bonheur à travers une
poignée de personnages tellement humains, tellement comme nous, qu’au
fil des épisodes il s’est créé un lien quasi-organique entre certains
d’entre eux et ma pomme.
Après
la prédominance de Madame Madrigal des années 70, c’est Michael qui est
aux manettes du rôle principal pour ces années 80. Barbary Lane
n’apparaît plus qu’en pointillés et l’histoire gagne en diversité
topographique. San Francisco, après avoir donné le “la” d’un mode de vie
résolument libertaire, reprend une dimension plus locale, plus palpable
finalement ; on gagne en perspectives à mesure que certains acteurs
issus de ce creuset s’égaillent dans l’espace et dans le temps. Michael
n’en est que plus aimable et devient le véritable moteur de cette
remarquable leçon d’Humanité.
Merci
Sire Armistead Maupin de nous rappeler que la liberté, la “vie bonne”, passe aussi et surtout par l’acceptation de la nature de l’autre.
Même toi, farang copéiste, tu peux le comprendre, çà.
Je vous demande de vous marier... ou pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire