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samedi 2 mars 2013

Bye-Bye Barbary Lane, (Chroniques de San Francisco t.6), Armistead Maupin

Pré-antépénultième épisode de la série des Chroniques de San Francisco (oui, wiki dit qu’on va jusqu’à neufe).

1987 ; on avance.
Mary Ann commence à étouffer dans son rôle de présentatrice vedette sur une chaîne locale.

- Tu as vu l’émission, aujourd’hui ? Sur les toutous lyophilisés ?
- Oui.
- C’était la pire, ou il y a eu plus nul ?

Brian, son mari et Shawna, leur fille adoptive devront-ils laisser l’oiseau s’envoler vers une plus haute destinée new yorkaise ?
Mona et Madame Madrigal (son père trans.) vont faire un pélerinage à Lesbos, la Mecque du tribadisme. Est-il profitable d’aller se faire voir chez les grecques ?
Michael (séropositif) lévinasse toujours entre sa jardinerie et Thack, son nouveau et très cher camarade. Même Harry, leur petit chien participe à la symphonie du bonheur en sursis. Cela peut-il durer ?

Encore une fois, Armistead nous détricote la recette du bonheur à travers une poignée de personnages tellement humains, tellement comme nous, qu’au fil des épisodes il s’est créé un lien quasi-organique entre certains d’entre eux et ma pomme.
Après la prédominance de Madame Madrigal des années 70, c’est Michael qui est aux manettes du rôle principal pour ces années 80. Barbary Lane n’apparaît plus qu’en pointillés et l’histoire gagne en diversité topographique. San Francisco, après avoir donné le “la” d’un mode de vie résolument libertaire, reprend une dimension plus locale, plus palpable finalement ; on gagne en perspectives à mesure que certains acteurs issus de ce creuset s’égaillent dans l’espace et dans le temps. Michael n’en est que plus aimable et devient le véritable moteur de cette remarquable leçon d’Humanité.

Merci Sire Armistead Maupin de nous rappeler que la liberté, la “vie bonne”, passe aussi et surtout par l’acceptation de la nature de l’autre.
Même toi, farang copéiste, tu peux le comprendre, çà.



Je vous demande de vous marier... ou pas.

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