Deux choses d’abord.
En
preumse, merci au Grand Septon Patree Soonay pour la fourniture de ce
glaçon islandais et, en deusse, merci au grand Mestre Arnaldur Indridason pour le
reste du cocktail.
Un opus assez particulier de la série des polars dans laquelle officie l’inspecteur Erlendur.
Une very very cold case, en somme.
Tu te souviens, farang primesautier,
que l’inspecteur est taraudé par la disparition de son jeune frère et
ce pratiquement à chaque fois que nous le côtoyons dans ses enquêtes. Ça
fait partie du background du personnage, de sa psychologie, au même
titre que l’addiction de sa fille ; ça contribue à le rendre
formidablement “normal” ce flicard islandais.
Ben
dans ce bouquin, Erlendur revient sur les lieux de son enfance où se
passa le drame :
Grosse tempête, le papa et les deux garçonnets se perdent dans la tourmente et ne survivront que notre héros et son dabe ; envolé le petit frérot, et surtout jamais retrouvé. Putain, tu vois le drame ? Évidemment, ça le mine ce truc, car dans ce blizzard d’enfer, il lui tenait la main au petit frangin Beggi, puis ils se sont lâchés et pfuiit... le frérot disparu pour toujours. Ça doit légèrement te pourrir la vie un truc pareil ; syndrome de la culpabilité du survivant en approche rapide !
Grosse tempête, le papa et les deux garçonnets se perdent dans la tourmente et ne survivront que notre héros et son dabe ; envolé le petit frérot, et surtout jamais retrouvé. Putain, tu vois le drame ? Évidemment, ça le mine ce truc, car dans ce blizzard d’enfer, il lui tenait la main au petit frangin Beggi, puis ils se sont lâchés et pfuiit... le frérot disparu pour toujours. Ça doit légèrement te pourrir la vie un truc pareil ; syndrome de la culpabilité du survivant en approche rapide !
Et
donc, c’est plusieurs dizaines d’années après que le mystère sera
peut-être levé sur cette sale affaire ainsi que sur d’autres
disparitions mystérieuses. On disparaît beaucoup sur cette île !
Dans
cette enquête, tu croiseras nombre de vieillards, et le gang des
chasseurs de renards, et le vieux pêcheur Ezra qui naguère se vengea terriblement
de son tourmenteur Jakob... et les spectres innombrables des morts
d’autrefois.
Pour
notre plus grand plaisir, Arnaldur ressuscite le passé et tricote un
super costard d’humanité à notre cher commissaire Erlendur.
Attention cependant à ne pas démarrer cette série de polars avec ces Étranges rivages
car il n’est pas représentatif d’une affaire du commissaire Erlendur.
Si tu veux faire les choses bien, démarre par La Cité des jarres et
enquille la suite proposée par ton wiki chéri, ou encore mieux, demande à
tes libraires favoris...
Arnaldur Indridason est vraiment un bon ami, merci pour la bouffée d’air frais.
Je vous demande de foutre la paix aux renards...
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