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jeudi 18 juillet 2013

Le fusil de chasse, Yasushi Inoué

Je ne connaissais pas le papa de ce fusil de chasse, mais il nous livre là une petite merveille de finesse et d’intelligence ; c’est japonais ancienne école, façon Tanizaki. Un vrai régal tout en délicatesse sur les turpitudes fessières d’un certain Josuke Misugi.


Trois lettres de derrière les décors lui sont adressées par trois femmes différentes.

Une lettre de Shoko, la fille de sa maîtresse, une lettre de son épouse Midori et une lettre de Saïko, sa maîtresse (non, ce n'est pas sa montre, connard !).

En moins de cent pages et par le truchement de ces trois lettres l’ami Yasushi nous dissèque la vie sentimentale d’un homme à l’automne d'icelle. Les glorieuses responsabilités que l’on devine ayant été les siennes au cours de sa carrière ne le préparèrent cependant pas à cette avalanche de révélations épistolaires.
La valse éternelle des mensonges, de l’amour et du pognon...


Une étude de mœurs au scalpel pour cette japonaiserie amère sur l’amour à trois.


C’était parfait et encore merci à Nounours, l’éternel et indispensable camarade libraire qui m’a refilé cette fantaisie dans la pogne, dimanche matin au marché de St Aubin.
Cher ami, que deviendrais-je sans toi ? ...



日本のウサギ



Je vous demande de poser ce flingue, vous voyez bien qu’on est occupé, là ! ...






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