Quel petit bouquin plaisant.
Deux choses de notables dans cette soierie littéraire :
1- le style
2- la morale
Le style:
Quatre voyages entre la France et le Japon via l’Europe orientale de 1860.
Quatre
fois les mêmes pages décrivant ces aller-retours avec un mot (et un
seul) qui change à chaque fois ; il s’agit de la dénomination locale du
lac Baïkal. C’est surprenant et dès la deuxième itération j’ai cru que
mon Kindle déconnait ! Quand j’ai compris le truc, j’attendais avec
gourmandise le nouveau patronyme de ce noble lac.
La morale:
On va toujours chercher très loin ce qu’on a déjà sous le nez (et on est bien con !)
Accessoirement
j’ai appris que le ver à soie est très friand des feuilles du mûrier
(mais jusqu’où ira se nicher la malignité de ces bestioles, hein ?).
Très, très plaisante à lire cette bricole.
Hervé Joncour fut un ami mélancolique, éphémère mais brillant.
Je vous demande de vous débaïkaliser...
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