ll y a donc trois nobles années à retenir du 19ème : 1830 (les trois Glorieuses), 1848 (2ème République), et 1871 (la Commune).
Là
c’est 1848, le printemps des peuples, enfin, si par printemps on parle
de révolte ; curieux comme ça rappelle des trucs qui passaient à la
téloch l’année dernière, non ? Le printemps est décidément une belle
saison.
Bon, résumons:
Italie, Autriche-Hongrie, Pologne, Allemagne, France, ça pète dans tous les coins.
Toute cette effervescence aura des destins mitigés, l'Internationale Impérialiste des Salopards
va remettre l’Europe et tout ce petit monde de rêveurs excités sous
l'étouffoir, t’inquiète, faudra encore un siècle (et plus, la Pologne
par exemple) et des fleuves de sang pour commencer à y voir plus clair,
côté “Liberté, Égalité, Fraternité” je veux dire.
D’accord, en 48, le proto-prolo sera un peu moins baisé qu’en 1830, mais va y avoir des lendemains qui déchantent.
Les
quarante-huitards, qui sont-ils ? Qui en sont les plus nobles
plumes ?
Ben, farang parisien, tu en connais : Ledru-Rollin, Blanqui,
Louis Blanc ne sont pas que des boulevards ou des stations de métro, ils
ont écrit, combattu, ferraillé... et tous ceux-là aussi : Georges Sand,
Eugénie Niboyet, Mérimée, Cabet, Leroux, Victor Hugo, etc.
Le
printemps 1848 n’était en fait que la chambre d’échos des nombreux
printemps révolutionnaires qui vont suivre... et m’est avis que ce n’est
pas terminé.
Hé,
pour une mise à jour plus pointue, tu fais comme moi, tu te rends chez
ton libraire favori et tu débourses 5,90€... Bordèle !
Je vous demande de vous Allons-zenfants-de-la-patrier...
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