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dimanche 31 mars 2013

L’Épée de feu (Le Trône de Fer, t. 7), George R. R. Martin

Beep...
Elle est bien bonne celle-là, à son grand désarroi, le Lutin Tyrion est obligé d’épouser la douce (beep...) Sansa Stark. Le vieux Tywin Lannister tente de consolider le Trône à coups d’alliances exotiques tous azimuts.


Le pauvre couillon de Brand se mésallie d’avec les Frey en épousant la belle infirmière Jeyne Ouestrelin et perd ainsi toutes possibilités de gagner la guerre contre les Lannister (quel con !).

Là-haut, de l’autre côté du Mur, (beep...) le jésuite défroqué Jon file le parfait amour avec Ygrid, mais t’inquiète, ça va se compliquer.

Bran à cheval sur ce brave Honor et accompagné des deux semi-elfes (tout droit échappés du Seigneur des Anneaux) essaye toujours de rallier le Mur (beep...) à travers bois et marais des rudes contrées du Noreux.

Jaime égare une pogne tandis que Brienne sa virago chevalière servante est à deux doigts de perdre son pucelage et (beep...).

Mais putain, c’est quoi ce beep de merde qui fait chier depuis le début ? Çà te gên’ pas, toi ?
Je … Beep...


- 40 pieds, en baisse de 2 1/2. Soulevons un peu de poussière... 30 pieds, en baisse de 2 1/2.
Beep... 4 en avant. 4 en avant. Dérivons un peu vers la droite. 20 pieds, en baisse de un demi.

- 30 secondes (jusqu'à l'appel ‘Bingo').
Beep...

- Dérivons vers l'avant juste un petit peu; c'est bien.
Bzzzzzzz...

- Témoin Contact.
Beep.

(Je sais, farang pédophile, tu trouves tout cela un peu décousu, mais te souvient-il de cette nuit où la main du roi posa le pied sur la lune ?)





Je vous demande de vous débeeper... beep.

mardi 26 mars 2013

Les brigands (Le Trône de Fer, t. 6), George R. R. Martin

Ça va, j’ai compris, faut que j’arrête de sacrer comme un charretier picard dans mes commentaires elle a dit maman ( je sais, faut pas l’appeler maman) sinon elle refusera de corriger mes fôtes d’aurtrografes... et là cherai baisé, putain... hein ? Merde, ça m’ a échappé bordel de dieu...
hum, hum...

Bien, alors, ces brigands, ça donne quoi ?

Le Lutin Tyrion a méchamment chargé pendant la bataille de Port-Réal ; il a bouffé un putain de coup de laser au sodium en pleine gueule. Heureusement pour ses miches, son dabe, Tywin Lannister est venu en personne foutre une pâtée à Stanis et, accessoirement, sauver la couronne de son exécrable petit fillot Joffrey.

Chez les sauvages, en Albanie orientale, le maman des dragons entreprend la traversée de la Mare Nostrum sur le porte-dragons Charles de Gaulle pour aller se faire désamianter en rade de Toulon.

Dans l’estrèmeux Noreux, en Laponie septentrionale, Jon s’infiltre chez les sauvageons fumeurs de norther light (hum, elle est bonne celle-là) et fait copain-copain avec Manse Reader et surtout avec la gentille rouquine Ygrid, sauvageonne Björkienne s’il en est.

En plein coeur de l’Indre et Loire, la petite Arya s’escape fissa de Harrenhal avec la Tourte et Gendry, mais le gang rouge Morano-Estrosi, à la botte du succube pagnolesque Kastoipov-kong, va-t-il réussir à la rattraper ?... Hé, celle-là, la petite Arya, c’est ma préférée... avec Tyrion et Sam, bien-sûre.

Jaime et Brienne, après avoir été libérés par Catlyn Stark galèrent pas mal pour rentrer à Bangui, victimes d’une vicieuse corrélation non pas tant subquantique que Centrafricaine ; oui, ça se complique singulièrement car figure-toi que l’armée Française dégomme deux séides du mossad (déguisés en indiens) qui tentaient subrepticement de pénétrer dans l’aéroport. Merde, que foutaient deux indiens du mossad à l’aéroport de Bangui, Centrafrique, me demanderas-tu, hum ? Mystère et peau de zob...

Pfiouuu...




Je vous demande de garder les pognes en l’air...

dimanche 24 mars 2013

L’invincible forteresse (Le Trône de Fer, t. 5), George R. R. Martin

Oh, bordel de Dieu ! Cette baston navale mes cadets dans ce cinquième opus : c’est la bataille de Lépante dans la baie de Port-Réal, pas moins... 
Le Lutin a bien prévu le coup ceci-dit, pis c’est pas une fiotasse le Tyrion Lannister, y donne de sa petite personne, hein ? Il a la hache vengeresse, le nain magnifique ; c’est curieux, chuis en train de tomber amoureuse de  Passe-muraille, dis donc ! Et pourtant c’est un fumier de Lannister ; va comprendre, ça doit être çà, la social-démocratie...

J’ai aussi vraiment cru que cette pute de Théon avait appliqué la formule “tête, pique, remparts” aux deux derniers Stark, Bran et Rickon. Ha, j’étais dégoûté, et pis v’là-t’y pas que …

[Bzzouuiitt... insertion de trames réflexives d'autocensures circonstanciées... ]

Je sais, c’est très laid de divoilguer la moelle d’une histoire à ceusseux qui n’ont pas encore lu le bouquin, chuis d’accord, on devrait écorcher vif les enfoirés qui écrivent la quatrième de couverture. Je le pense vraiment, faut être particulièrement pleutre pour lire la 4ème avant de choisir un bouquin, non ? C’est vouloir éviter de se plonger glace (nature, disons) dans un bain bouillant, c’est vouloir faire un bénèf ; faut pas gaspiller son temps ni son blé. C'est très con finalement.
C’est con et mesquin, c’est petit et de droite ; répète après moi :
Je ne lirai pas la 4ème ,
Tu ne liras pas la 4ème ,
Il ne lira pas... etc.

Hum...

Pourquoi te disais-je tout çà, au fait ? Ah, ouais, juste pour avertir qu’au tome cinq j’arrête de te donner des informations pertinentes sur cette saga, ch’te dirai plus fifre sur l’armement nucléaire de l’Iran ou de la Corée du Nord, sur le destin des mecs de Guantanamo ou du Trône de Glace des Septs Dieux des Temps Réactifs; muet comme la tombe de Claude François que je vais zêtreux, doré n’avant...

Ha, ha... j’déconne, comment veux-tu que j’la ferme ? Bien-sûre que j'adore faire semblant de ne pas lire la 4ème de couverture, mais chuis une être humaine comme tout l'monde... pis y a encore dix tomes à commenter ! Faut bien que j'dis quèqu'choses, merde !



H. G.

Je vous demande de ne pas "déshonorer" le nain...

L’ombre maléfique (Le Trône de Fer, t. 4), George R. R. Martin

Tome quatre : toujours bon pied bon œil ; vent secteur Sud-Est dominant 2 à 4, fraîchissant secteur Est 3 à 5 vers la mi-journée ; transmetteur d’ordres en position Avant toute.

La geste du Trône de Fer de l’ami George R. R. Martin continue à se déployer, à se complexifier à s'agréger par accumulation de corrugations (une sorte de  plongement  isométrique d’un tore carré plat dans un espace 3D, quoi ! ), c’est presque beau comme une fractale lisse, con.

Pouf, pouf...

Une nouvelle plaie montre le bout de son museau : Mélissandre, la gonzesse rouge. Sorte de sorcière zélote du  Maître de la Lumière, R’hllor (va prononcer un truc pareil, toi !) dans le rôle de la garce démoniaque. Ouais, m’est avis qu’il va pas avoir beau spiele le Stannis avec une donzelle pareille.
Le petit branleur de Joffrey a décidément claqué un fusible depuis qu’il est roi et notre bon Lutin a le plus grand mal à garder la situasse sous contrôle à Port-Réal, heureusement qu’il s'est forgé un bon précepte : si vis bellum, para bellum...
Jon s’enfonce toujours plus avant au nord du Mur, et la brave petite Ayra se retrouve souillon de cuisine dans la forteresse de Harrenhal, putain !
Et aussi :
Pyk, archipel des îles de Fer, clan des Fer-nés : le camarade Theon Greyjoy rentre à la maison après dix ans de villégiature forcée chez les Stark. Pas très fut-fut le Theon, il est redirigé illico par son vieux vers les basses besognes. Vexé et pour prouver sa vaillance, il se met dans l’idée de conquérir  Winterfell ; j’l’avais dit, il est très con car ceci accompli, les emmerdes commencent vraiment.
En fait, on pourrait résumer cette saga du feu et de la glace à la doctrine favorite du vieux Tywin Lannister :  tête, pique, remparts !


Rappelle-toi que la vie d’un farangus pécum comme toi et moi ne vaut pas grand chose au regard de ces seigneuries...


Tête, Pique, Remparts ?
Je vous demande de me croire : on n'en restera pas là...

mercredi 20 mars 2013

La bataille des rois (Le Trône de Fer, t. 3), George R. R. Martin

Hors donc, Le Lutin Tyrion arrive à Port-Réal pour accomplir sa noble tâche et comme prévu, il reprend les choses en main pour le compte des Lannister et ce malgré l'antipathie déclarée de sa salope de soeur Cercei. Bon, le nain ne tombe pas de sa dernière Spirale-web tu me diras, farangi Nord-Coréenne, il a des ressources...
Et le tourbillon continue. Il y a maintenant quatre rois, Stannis et Renly Baratheon contre Joffrey, et Robb Stark contre tous pour la couronne du Noreux. Bien sûr, chacun amasse ses forces en vue d’une conflagration générale (j’espère, bordel !). 
Ça pille, ça viole, ça tue dans les campagnes ; Kim Jong-un teste avec succès ses missiles balistiques dotés de têtes nucléaires et le nouveau Pape François 1er déploie ses troupes au Mali ; blitzkrieg, razzia, gibets, Ser Gregor Clegane (la Montagne à cheval), Bachar el-Assad (la Crapule sanglante)... hum, ça sent bon la guerre.

Sans compter que l’ exfiltration d’Arya Stark et de Gendry, le bâtard de feu le roi Robert, via le convoi vers le Mur va finir en eau de boudin... suspens insupportable au menu.


Tu veux que je te dise ?

Putain, c’est bien !

Je grappille 1% par ci, 2% par là... des fois, la nuit, je m’en mets pour 40% d’un coup ! La moindre contingence me fait ventre ; j’ai la liseuse greffée in the pocket... (qu’est-ce que c’est commode cette invention ceci dit, t’es jamais pris au dépourvu, c’est discret, efficace et toujours disponible ; y a pas, tu peux pas test contre çà, ou alors ce serait le goût de taquiner, ne pas aimer lire.


Mes Sept Dieux, pourvu que ça dure...




Je vous demande de ne pas me marcher dessus...

Le Donjon Rouge, (Le Trône de Fer, t. 2), George R. R. Martin

Bien, à l’est, les affaires reprennent pour Daenerys : le Khal Drogo l’a salement encloquée et elle espère bien donner naissance au prochain Gengis khan tandis que son pénible de frérot va amèrement regretter d’avoir à ceindre la couronne d’or que lui proposera son beau-frère (faut toujours se méfier de son beauf, c’est con un beauf... d’jà ça aime pas bien que tu reluques ta belle-soeur, un beauf, te dire si c’est con !).
A l’Ouest, les choses se précisent, la petite roulure de Joffrey usurpe le trône et fait mettre la tête de Ned Stark sur une pique (Aïeux !)  ; du coup, la guerre est là, les Stark vont devoir faire rendre gorge aux Lannister. Honneur versus félonie ? Peut-être pas si simple.


Encore une fois et malgré un positionnement politique utra-Lannistérien, le nain Tyrion reste un personnage extrêmement sympatique... Moultes péripéties plus tard, il aura réussi à s'extirper des griffes des Stark, aura levé son propre ost de canailles et de va-nu-pieds, participé à une bataille sanglante, troussé nombre de jouvencelles et finira Main du roi (sur ordre de son père Tywin Lannister). Cercei et sa petite frappe de Joffrey ont intérêt à se tenir à carreau.


Au fait, Arya a réussi à s’échapper de port-Réal et sous couvert d’anonymat elle remonte vers le nord avec un convoi de prisonniers qui va au Grand Mur. Attention cependant, la guerre fait rage et le pays est peu sûr...

Bon, on a démarré ce deuxième tome avec la fille au sang de dragon (Daenerys), on finit avec elle. Un autodafé remarquable, ou on pense que tout est cuit, et... voila-t’y pas que les dragons arrivent ; qu’est-ce que j’t’avais dit, hum ?




Je vous demande de ne pas perdre la tête...

dimanche 17 mars 2013

Le Trône de Fer (t. 1), George R. R. Martin

Oh putain... Ce tourbillon, mes cadets ! J'en ai encore le tournis !

Je suis pratiquement à la fin du tome deux (Le donjon rouge, 73% de 1120 KB) et j’entame à peine le commentaire du premier opus. Te dire si ça m’a scotché ! Pis rappelle-toi que ce n’est pas du petit calibre qu’il a pondu l’ami George, je suppose que chaque bouquin doit titrer dans les 400 pages, au bas mot ; deux jours sans lâcher l’affaire, (ouais, j’en sais trop rien car ma couille de liseuse ne communique qu’en pourcentage de progression par rapport à des fichiers qui se déclinent en kilo-bittes... la salope !).

J’espère simplement que ça ne va pas tourner à l'autisme absolu comme à chaque fois que je peux me lâcher dans les milliers de pages d’un livre-univers particulièrement touffu.

Allez, zou, faranguette, on y va.

C’est super bien écrit, séquencé au millimètre, bourré de toponymes et de patronymes délicieusement médiévaux, d’intrigues géo-politiquement complexes adossées à une historiographie multi-millénaires très fantasy mais extrêmement réaliste, bien ficelée et étrangement familière.
C’est la valse sanglante des familles pour jucher leur champion sur le trône des Sept Royaumes qui rythme et anime cette épopée.
Les personnages sont immédiatement aimables ou haïssables, voire les deux. Je pense tout particulièrement au Lutin (Tyrion), fils d’une maison ultra-républicaine (les Lannister), nain lubrique et sympa à la langue bien pendue, tandis que sa sœur, Cersei (la Reine), donne immédiatement des envies de meurtres, sans parler de cette petite gouape de Joffrey, son couard de fils, qui lui, est carrément à gifler ! Ou encore l’adorable petite Arya Stark qui réussira, je l’espère, à retirer son Aiguille du jeux...

Et le tout, subtilement ficelé dans un emballage fantasy : les marcheurs blancs, les Autres, les Loup-garous, les corbeaux messagers, etc.
Oui, ça ne doit pas être pour rien que la Garde Noire arpente le Mur de glace depuis des millénaires. Doit bien y avoir des trucs pas catholiques, là-haut, dans le froid du Noreux ; l’hiver vient... 
Sans compter que les dragons ne sont pas loin... je sens bien (va savoir pourquoi ?) que les trois œufs de la donzelle Daenerys Targaryen, là-bas, au cœur des steppes barbaresques, y sont pas si fossiles que çà... tu vas voir le coup !

Brèfe, je me souviens que ça commence à merder pour la Main du Roi à la fin du premier tome : Jaime, le bellâtre des Lannister ouvre le bal en s’en prenant ouvertement à Ned Stark... ça pue pour le maître de Winterfell.

Pour en finir avec cette première prise du Trône de Fer, c'est exactement la même sensation que de démarrer pour la première fois des incontournables du calibre de "Dune" ou du "Seigneur des Anneaux"... 

C'est giganteste, Messer Martin ! Kolossal !

(Bon, le répétez pas, mais chuis bien contente d'avoir cédé à la force marémotrice de certains jeunes gens... qui feraient mieux de s'occuper de leurs exam', de leurs stands de bouquins miteux, ou de leurs firewalls chéris !).




Je vous demande de bien numéroter vos abattis... Grrr...

vendredi 15 mars 2013

Prélude au Trône de Fer, George R. R. Martin

Tarriii, tarri, ta-taaaa...
...
Nous, légitimes possesseurs du blason d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure engrelée de gueules, et sis en ce septuaire de la paroécia de Balmario, diocésis Tolosa, avons décidé ce jour d’hui et par devant nos
Seigneuries et le Grand Septon lui-même, d’engager céant la noble tâche, trop longtemps retardée, de compulser assidûment tous les écrits relatifs à la légendaire geste du Trône de Fer.

F
ilius Patris Pougnus


Voila, c’est fait, je me lance... On me rebattait les oreilles avec
ce putain de Trône de Fer depuis des années. Je ne voulais pas céder, tel un agrégat de certitudes imbéciles ; un roc, quoi.
Las, ma mie, las, la marée restera toujours plus forte que la falaise car le liquide
a pour lui le mouvement, la fluidité, le temps et Newton ; c’est l’effet éponyme : l’effet marée. Un truc usant et inéluctable qui peut se versifier comme suit :

F=G.M.m / d²

F est la capacité de résilience du roc (en newton), moi en l’occurence, où G (Gnégny) se trouve être la constante gravitationnelle égale à 6,67 x 10-11 (tout le monde te le dira), tandis que M et m définissent (en Kg) le produit des masses qui s’attirent de façon inversement proportionnelle au carré de leur distance : (Denix², donc).
C’est pas moi qui le dit, c’est la 4ème loi de la gravitation universelle décrite par Newton en 1687 ; avoue, j’pouvais pas lutter, ma chute était iné-luc-ta-ble...  

Bien, en bon garçon, et puisqu’il en existe un, j’ai démarré par le prélude au Trône de Fer...
Deux textes :

Le chevalier errant
Ça se passe avant, hein, avant tout le grand bintz proprement dit et c’est très gouleyant, très chevalerie 10-12ème siècle, c’en est même archétypal.
Le jeune et gentil géant Dunk, adoubé à la sauvette par le chevalier errant Ser Arlan de Pennytree dont il était l’écuyer tente son va-tout au tournoi de Cendregué. Hélas, après une rixe avec la mauvaise personne et avant de réussir ne serait-ce qu’à concourir, Dunk est obligé de se soumettre à un duel judiciaire...  T'inquiète, ça va être dur mais notre preux chevalier, aid
é par son écuyer l'Oeuf (jeune fils de la famille Targaryen), arrivera à se sortir honorablement de ce mauvais pas. Batailles épiques et coups fourrés sont au menu.

L’épée lige.
Où on retrouve le chevalier errant Dunk et son fidèle écuyer l’Oeuf, un ou deux ans après le tournoi de Cendregué, toujours en pérégrination à travers le royaume des Sept Couronnes.
Dans cette nouvelle, nos deux héros vont être pris dans un conflit de voisinage entre deux “Maisons”, celle de Ser Eustache Osgris auquel Dunk loue son épée et le château de la Veuve Rouge, sorte de voisine indélicate qui a détourné le cours d’eau des Osgris pour son propre compte.
Finalement, la Veuve Rouge n’est pas si “cruelle” que supposé et tout finira par s’arranger, non sans qu’au préalable notre noble Chevalier Errant n’inflige une bonne peignée à quelques méchants...

Tout cela était une bonne mise en jambe finalement
, bien que la couverture du bouquin soit à chier, tu en conviendras, farang-Targaryen.

Bon, maintenant on va passer aux choses sérieuses, taper dans le dur...
 
À moi le Trône de Fer !





Je vous suggère d'aller vous faire endouber...

mardi 12 mars 2013

Le successeur de pierre, Jean-Michel Truong

Quel dommage ce tropisme crétin à la Dan Brown, cette pollution catho, ce Dieux “créature”... Et vas-y d’une lichette de Teilhard de Chardin, du pape Zinédine et autres billevesées apostoliques... chuis décidément de plus en plus réfractaire à toutes les roupanes et en l’occurrence chuis de très mauvaise foi.
Bon, faut pas que je m'emballe car malgré tout l’ami Jean-Mi était drôlement bien parti dès le début de ce gros roman.  Il y a déjà presque tout matrix avant même la sortie du film. Bien vu, donc.


Alors, qu'est-ce qu'on trouve :
Sectateurs de l'Église nestorienne, Pacte de Davos, re-ingineering massif des populations, Zéro Contact, la vie dans des bulles isolées, webjobs, ultra-libéralisme fascisant, avatar 3D, feed-back cénesthétique, intelligence artificielle et apocalypse nucléaire... Brrr, drôle de vie pour les zigues d’après la Grande Peste.Ça va très vite à lire ; enfilade de petits chapitres, rythme soutenu, aller-retour temporel et techno-bazar à tous les étages... cette dystopie cyberpunk et épistémologique (si, si) était finalement presque parfaite.

Ceci-dit, si tu n’aimes pas lerche ce genre, tu peux immédiatement oublier cet ouvrage car on touche à pratiquement  tous les thèmes de la SF moderne
et tu choperais de l'urticaire, farang intégriste.

Ouais, ce Jean-Mi est un érudit et je commence déjà à regretter la première partie assassine de ce commentaire parce qu'après tout, Dieu n'est pas Dieu, c'est juste un organisme comme toi et moi qui doit survivre et évoluer. Saint Darwin, priez pour nous, pauvres NoPlugs.




Je vous demande de vous transsubstantiationner...

dimanche 10 mars 2013

Passant par la Russie, Denis Lavant

Tout est qualifié dans le sous-titre :
Ethno-poétique d’un voyage.

Voyage contemporain à travers la Russie éternelle ; voyage en train. Ça donne du temps, de la perspective, des tranches de temps, des forêts de bouleaux, des îlots d'izbas vétustes et floutés qui défilent derrière le carreau de la vitre du train, des aggloméras de tâches colorées, des villes presque imaginaires : Ekaterinbourg, Samara, Rostov, des réminiscences de cerisaie, et surtout une réflexion résolument passée au tamis du théâtre et de la littérature.
Un voyage derrière les clichés.

Crois-moi, farang-shakespearien, ce Denis Lavant est un être singulier, un maître du pastel bleu, un polète de la slavitude, un passeur de mondes métissés ; c’est comme prendre un grand bol d’air pur et froid juste après avoir tété un samovar de thé brûlant... ça peut briser les dents. Heureusement, il y a de la vodka pour se soigner... pour absorber, amortir...

J’avoue cependant que sans la consultation frénétique et incessante des trois glossaires (in-dis-pen-sables!) qui corsètent d’importance ce “journal de voyage”, je n’eusse pu goûter la substantifique moelle de cette insolite pérégrination poétique (trop d'inculture).

Vers Samara, à travers l’Oural, à travers rien de connu, comme si j’y étais né, j’y nais chaque jour un peu plus tant tout m’y est étrange et familier. Des collines à présent, tellement rondes et vertes, aux lignes tellement douces, mamelons maternellement terrestres qu’on aimerait suavement s’y rouler, en dévaler, en rigoler, culbutant dans leur frais gazon, s’y étendre face au soleil pour y dormir tout un jour, y rêver pour toujours, "la tête dans le frais cresson bleu", ni flanc troué de rouge, ni heure dernière, simplement évanoui, épanoui de la nature, heureux autant sinon mieux qu’avec toute autre femme.
...

Hein ? Hein ? ch't'avais pas averti ? C'est-y pas rimbaldien, hum ?

Tiens, tu veux que je te dise ? Denis Lavant, je t'aime ! Ouais, maintenant je te vois... en plusse d'avoir une vrai gueule, t'as une vraie griffe ; je vais réviser bien à fond tout mon Léos Carax pour commencer !





Tss-tss... je vous demande de finir votre thé...

La danseuse de Mao, Qiu Xiaolong

Ok, ok, mon honorable camarade maoïste Patri Zounaï est à la bourre sur son Xialong. Tu l’auras compris, farang égotiste, il faut que je lui laisse un peu de marge, un peu de latitude ; c’est vrai, quoi, un jeune retraité n’a plus une minute à lui... c’est bien connu.

Bon, toutes conneries cessantes, l’inspecteur principal Chen n’a pas beau spiele dans cette affaire là. Très teutchi l’enquête ; tout ce qui touche au camarade Mao est encore assez sensible. Le pauvre Chen est méchamment jeté dans un wok “brûlant”, en conclura finement le Vieux Chasseur. Il s’agit d’empêcher l’exfiltration de certains documents peut-être dangereux pour le parti, offert par Mao à sa maîtresse Shang (la fameuse danseuse de Mao) et dont la petite fille aurait hérité. Tout remonte aux années 40. La dernière femme du Grand Timonier (Jiang Qing) était une vraie salope et n’a jamais hésité, dès qu’elle en a eu le loisir, à pratiquer ses propres purges dans l’entourage des concubines délaissées par son impérial époux.  La pauvre Shang a fait parti des victimes de la chienne de Mao. Sa fille Qian n’a pas eu plus de chance, quant à la petite fille, Jiao... Pourra-t-elle échapper longtemps à l’ombre du géant ?
Chen, Vieux Chasseur, Yu, Peiqin, et monsieur Gu pourront-ils éviter l’inéluctable ?

Bien, à table maintenant :

Tranches de peau de canard croustillante enveloppées de crêpes fines comme du papier, avec sauce spéciale et ciboule. [...] Et spécialité de langues de canard sous des poivrons rouges comme des collines coiffées d’érables.



Je vous demande de vous fleurdepruniétiser...

mardi 5 mars 2013

Cité de la Poussière Rouge, Qiu Xialong

Ce n’est pas un polar.
De quoi s’agit-il, alors ?

Vingt-quatre petites nouvelles se déroulant dans un shikumen de Shanghai, un îlot urbain surnommé “la cité de la Poussière Rouge”.

Vingt-quatre chapitres s’étalant de 1949 à 2005 retracent par touches métronomiques la très chinoise histoire de ce pays depuis cinquante ans, le tout vu par le petit bout de la lorgnette.

Vingt-quatre entames de chapitre en fil rouge écrites sur un tableau. 
Oui, c’est un petit tableau noir ayant appartenu à Xiao Dong (célèbre actrice d’opéra de Pékin des années quarante) qui donne le tempo en nous assénant  “le dernier Bulletin d’information de la Poussière Rouge pour l’année aaaa” ; vingt et quatre fois ! Ce tableau noir est le véritable héros de cette bouchée chinoise (à la vapeur, hum...).

Alors, qu’avons-nous cette fois-ci ?
Bon, pêle-mêle :

Festins de crabes, éviscérations d’anguilles vivantes, citations de Confucius, morale douteuse d’un Mister Gros-Sous, déchéance d’un ancien poète ouvrier et d’un ex-garde rouge, déclin des usines d’état et disparition du fameux “bol de riz en fer”, nouveaux riches ; tout y passe, tout est sujet à histoires et Vieille Racine est un conteur fabuleux qui saura te faire oublier l'absence de l’inspecteur principal Chen Cao.

Oui, figure-toi, farang contre-révolutionnaire, qu’il s’agit du premier non-polar de l’ami Qiu Xialong qui passe entre mes griffes (usées) de dragon post-maoïste attardé.

En fait, c’est un petit régal d’anecdotes et de perspectives historiques... à la sauce soja.

L’ami Qiu Xialong est décidément un Chef 3 étoiles.




担心你的错批评自己...
Je crains qu'il ne vous faille vous autocritiquer...